La commission spécialisée lycée (CSL) en date du 02/07/2021, préparatoire au Conseil Supérieur de l’Education (CSE) a examiné les projets de décret et d’arrêté sur les « adaptations des modalités d’organisation du baccalauréat général et technologique à compter de la session 2022 ». Parmi d’autres points, la première version imposait une évaluation en EPS portant sur deux années, celles de la classe de première et de terminale. A chacune était attribué le coefficient 3. Le SNEP-FSU a fait valoir un certain nombre de principes (CCF en co-évaluation comme mode opératoire et pas le contrôle continu, l’évaluation certificative uniquement lors de la terminale afin de se donner du temps d’apprentissage).
Le texte présenté au CSE du 08/07/2021 porte la marque de notre activité syndicale.
Le texte présenté au CSE du 08/07/2021 porte la marque de notre activité syndicale. L’imposition d’une évaluation imposée sur deux années disparait. L’EPS est dotée d’un coefficient 6. Pour autant, la référence est toujours faite au cycle terminal et non pas l’année de terminale. Si nous avons salué l’évolution du texte et la sortie de l’imposition d’une partie de l’évaluation en première, nous nous sommes inquiété de l’absence d’une écriture explicite concernant l’année de terminale. La réponse apportée par le ministère (DGESCO) renvoie cette question à la note de service qui donnera plus de détails et dans laquelle nous devrions retrouver notre demande. A suivre donc…
Par ailleurs, nous avons réaffirmé notre opposition à l’ensemble de la réforme du baccalauréat et notamment l’affaiblissement des paramètres d’équité introduit par le renforcement du contrôle continu ce qui renforce les inégalités au lieu de les combattre. Ce renforcement du « local » au détriment d’un cadrage national clair (ne pas confondre avec la liberté pédagogique et didactique que nous défendons) est, par ailleurs, contenu dans les programmes d’EPS, en lycée comme en collège.