Home > Événements > Les Soirées de l'EPS > Soirée de l’EPS n°1/Saison 5 : Faut-il tester nos élèves à la rentrée ?

Soirée de l’EPS n°1/Saison 5 : Faut-il tester nos élèves à la rentrée ?

La condition physique des élèves baisse, ils courent moins vite, moins longtemps, et plus globalement, les performances des élèves baissent… Impression ou réalité ?

L’année dernière, le Président de la République avait annoncé la mise en place de tests en justifiant à la fois la volonté de détection sportive et de mesure de la santé.

Ces tests posent la question de la définition de l’EPS et de ses visées au sein de l’école.

Ne sont-ils pas les signes annoncés d’un glissement hygiéniste de l’EPS ? L’EPS doit-elle être le lieu pour identifier les meilleurs sportifs de demain ? 

Ces tests peuvent-ils être un point d’appui pour déterminer les savoirs à construire pour tous les élèves.

Avec nous pour en discuter :

Raphaël LECA (Responsable de la formation STAPS au Creusot, Centre Condorcet), David MATELOT (Enseignant en STAPS à l’Université de Bretagne Sud, site de Lorient), Éric DONATE (Professeur d’EPS de l’académie de Lyon, Direction Nationale du SNEP-FSU), Jean-Tristan AUCONIE (Professeur d’EPS – Académie de Limoges), Aline BOUDARD (professeure d’EPS – Académie de Dijon)

Règles et sport, un sujet qui fait tache ?

Muriel Salle, aux Éditions Les Sportives

J’ai hésité à lire cet ouvrage pensant qu’il serait centré sur la problématique de la gestion des règles dans les entraînements et les compétitions. Il s’avère qu’effectivement, il les aborde, mais en les plaçant dans la dynamique des luttes pour l’égalité dans la pratique sportive. Muriel Salle, non seulement nous cultive sur les problèmes que rencontrent les sportives, mais démontre que leurs gestions traduisent les signes d’un modèle de domination masculine. Les enseignant·es d’EPS, en lisant cet ouvrage, aborderont différemment, sans aucun doute, la prochaine dispense pour un problème de fille. Gageons que nous soyons plus à l’écoute d’un long combat, qu’il est encore nécessaire de mener, pour construire plus d’égalité dans le monde du sport.

Bruno Cremonesi

On ne la ferme pas !

Benoit Jahan, aux Éditions FLBLB

« Ceux qui vivent sont ceux qui luttent », Benoit Jahan, sans aucun doute, donne vie à la citation de Victor Hugo. Professeur dans un collège, il s’insurge contre la fermeture de l’école de son enfance, décidée par le maire de son village. Il décide alors de s’engager dans une bataille pour résister à la fermeture de l’école, avec d’autres parents d’élèves. L’imaginaire est au pouvoir de ce groupe de parents : carte postale pour informer la population, un journal, des concerts surprises pour gêner les conférences du maire… Ils vont engager la lutte pour conserver le service public et la symbolique que représente l’école du village.

Il finira finalement par s’engager dans une liste alternative pour les municipales, et essayer de prendre en responsabilité la ville.

Une belle histoire de luttes, d’un passionné de dessin qui ne baisse pas les bras, face à ce qui pourrait sembler une fatalité.

Bruno Cremonesi