Jeudi 13 mars – 18h30 / 20h
En EPS, depuis de nombreuses années, pour évaluer les activités de performance athlétique, il y a des barèmes pour les filles et d’autres pour les garçons. Un peu comme dans les cross où il y a des distances pour les filles et d’autres pour les garçons.
Cette division part du principe que la moyenne des filles est plus faible que la moyenne des garçons. Pourtant, dans les cours d’EPS, il peut y avoir plus d’écart entre deux garçons qu’entre une fille et un garçon. L’écart n’est-il pas plutôt lié à une pratique sportive en club, plutôt qu’au fait d’être une fille ou un garçon ?
Cette notation à partir de barèmes différents cherche à réduire l’écart de note entre les filles et les garçons, mais envoie aussi un message aux filles qu’elles seraient de fait moins fortes que les garçons.
En classe de terminale, les écarts persistent même en jouant sur les commissions d’harmonisation et les AFL2 et 3.
Face à cette difficulté, la tentation d’une EPS sans performance est grande. Une EPS sans barème est-elle vraiment l’EPS de l’égalité ?
Notre discipline a construit de nombreux dispositifs pour travailler la question de l’égalité tout en conservant une ambition de réalisation de performance du plus haut niveau pour tous et toutes. Un barème identique pour tous et toutes est à lui seul gage d’un mouvement vers plus d’égalité.
Pour en parler, rendez-vous à la soirée…
