Le monde de l’EPS a inventé une nouvelle classification, en essayant de regrouper les activités autour de grands champs de compétences, ces champs devant organiser la programmation des APSA, tout au long de la scolarité. Le 5ème champ trouve sa justification dans la pratique massive de la jeunesse dans les salles de musculation et dans la préparation nécessaire des jeunes, pour leur continuité de l’activité. Quelle est aujourd’hui la réalité de la pratique physique des jeunes et jeunes adultes, quels sont les moteurs de la continuité de l’activité ?
Le SNEP-FSU a posé depuis longtemps ces questions et a été très vite « rangé » du côté de ceux qui seraient contre l’ensemble de ces activités. Mais quelle est vraiment la position du SNEP ?
Une soirée de réflexion, en présence de sociologue et d’historien, sur la création de ce nouveau champ d’activités et des exemples d’un groupe 5 d’activités, qui conserve l’ambition de transformation et d’apprentissage pratiques des élèves.
Avec nous pour en parler :
Olivier Gonzales, Professeur agrégé d’EPS, Docteur en STAPS, La Réunion
Christian Couturier, membre de la Direction Nationale du SNEP
Alain Becker, membre du bureau du Centre EPS et Société
Valériane Galan, professeure d’EPS dans l’académie de Dijon
Éric Donate, professeur d’EPS dans l’académie de Lyon et membre de la Direction Nationale du SNEP
Maxime Luiggi, Maître de Conférences STAPS Aix-Marseille, Chercheur en sociologie et épidémiologie de l’activité physique et sportive
Le kiosque
Sous la ceinture, Freaks, aux Éditions Lapin, septembre 2023
La BD commence au JOP de Londres pendant la finale de boxe féminine. C’est la première fois que la boxe féminine est aux Jeux Olympiques. L’Américaine attend sur le ring la Française Diane Berkovitch qui tarde à arriver. Finalement, elle ne viendra pas. Pourquoi cette jeune boxeuse de talent a décidé de ne pas monter sur le ring ?
La·le lecteur·rice retrouve Diane quelques années plus tard, elle a rendez-vous avec des ami·es. Je ne veux pas en dire plus pour conserver l’intrigue. Prévoyez du temps pour plonger dans cette BD, une fois en main, il est compliqué de la poser. L’auteure met un bel enchaînement de coups sur des sujets de société et sur le tabou, encore trop important, des violences sexuelles et sexistes. Un vrai coup de cœur de ce début d’année !
Sous le lit, Quentin Zuttion, aux Éditions Lapin, 2019
Valentin est un jeune étudiant qui vit avec sa mère. Il rencontre dans une soirée une personne et il va passer la nuit avec elle. Il ne se souvient plus s’il a mis un préservatif et si son partenaire en a mis un.
La BD réalisée par Quentin Zuttion met en scène les sentiments, les doutes, la vie étudiante de Valentin. Cette BD pourra peut-être un jour être considérée comme le récit d’histoires de jeunes. Pour le moment, ce n’est pas le cas, car Valentin est homosexuel et cette BD œuvre pour que ces histoires de vie intègrent, peu à peu, les histoires d’amour de la jeunesse.
En 2024, le problème est loin d’être réglé puisque l’on sait que 52 % des personnes LGBT+ ont déjà été visées par un comportement homophobe ou transphobe. Le ministère des Sports vient d’ailleurs d’engager une campagne autour du « dégageons l’homophobie de nos tribunes et terrains », on pourrait rajouter « et des cours d’EPS ».
Allez aussi découvrir cette maison d’édition de bandes dessinées, Lapin, basée à Villeurbanne, spécialisée dans les livres d’humour et ouvrages engagés !