L’arrêté modifiant les grilles horaires du bac professionnel et l’année de terminale, avançant les épreuves en mai, diminuant le temps d’école et augmentant le temps en entreprise a été publié au Journal Officiel du 3 février 2024, et ce, malgré aucune voie Pour au CSE. L’une des mesures phares est la réduction de l’année scolaire à 22 semaines de cours, puis un parcours différencié de 6 semaines axées sur la préparation à la poursuite d’études, ou à l’insertion professionnelle.
Des impacts lourds sur l’EPS : la vigilance des équipes est de mise !
Face au projet initial de réduction de l’EPS, le SNEP-FSU a gagné, grâce à de nombreuses interventions, 3 heures d’EPS sur 22 semaines. Le volume horaire global de l’EPS est ainsi porté à 66 heures au lieu de 65 heures. Nous restons mobilisé·es sur la question des modalités de passage des épreuves du baccalauréat. Ce sont bien 3 CCF que les élèves devront passer, en 22 semaines. Si le volume horaire hebdomadaire a été porté à 3h, il n’en reste pas moins qu’organiser 3 séquences d’enseignement, sur une durée aussi courte dégrade les conditions d’étude des élèves. Face à l’urgence et à la volonté ministérielle de déployer la réforme dès l’année prochaine, le SNEP-FSU porte, pour cette année prochaine, une mesure dérogatoire : permettre aux équipes EPS le souhaitant d’organiser la certification sur 2 CCF.
Des impacts lourds sur l’EPS : la vigilance des équipes est de mise !
Concernant le parcours de 6 semaines de préparation à la poursuite d’études, nous avons gagné le fait que dans les recommandations de grilles horaires l’EPS soit portée à 2h hebdomadaires d’enseignement. S’il s’agit d’une avancée, de nombreuses questions restent autour de l’organisation. Il revient aux équipes, via le conseil d’administration, de peser pour assurer les meilleures conditions d’étude possibles : quels regroupements d’élèves sur ce parcours, quelles installations sportives ? … La bataille n’est pas terminée !