Par Coralie Benech
Continuer la bataille localement, car les groupes de niveau ce n’est pas négociable ni cette année ni dans les années à venir.
Les mesures choc des savoirs entérinent une vision rétrograde de l’école en opérant un véritable tri social et scolaire des élèves. Dans les établissements il est nécessaire de poursuivre l’action en proposant des organisations alternatives et en votant en conseil d’administration (CA). En effet c’est le CA, et non le/la chef·fe d’établissement, qui « fixe les principes de mise en œuvre de l’autonomie pédagogique et éducative dont disposent les établissements[…] » (article R421-20 du Code de l’éducation). Ces articles de loi, prévalent sur la note de service du 15 mars 2024, qui prétend que « le chef d’établissement arrête l’organisation des enseignements de français et de mathématiques ». Même si votre chef·fe d’établissement ne convoque pas de CA, il est possible de demander un CA extraordinaire à la demande de la moitié au moins des membres du CA. Continuer de convaincre les parents que les groupes de niveaux sont une aberration et nuisent à la progression de tous·tes les élèves reste aussi d’actualité.
Voter et faire voter une autre organisation est une nécessité pour l’avenir de nos élèves
Le choix d’alignement pour les enseignements en français et en mathématiques impacte directement l’EPS en désorganisant nos barrettes et en prenant des moyens sur nos dispositifs particuliers (savoir-nager, APPN….). Voter et faire voter une autre organisation est une nécessité pour l’avenir de nos élèves. Les actions en CA de cette fin d’année seront déterminantes pour l’année à venir, mais aussi pour les suivantes.