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Soirée de l’EPS n°7/Saison 2 – Quel sport scolaire pour demain ?

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Mercredi 18 mai 18h30 / 20h

En 2024 vont se dérouler les JOP en France. Pour le moment l’impact sur le développement de la pratique sportive de la jeunesse reste très faible. La crise a même diminué la pratique des jeunes et le processus de démocratisation recule encore. Ce ne sont pas les différents labels ou les coups de pouce « passeport » qui arrivent à faire bouger les lignes.

Le sport scolaire peut-il relever ce défi pour permettre au plus grand nombre d’enfants et de jeunes, filles et garçons, de vivre des rencontres compétitives sportives et / ou artistiques de qualité ? Le sport scolaire, originalité française, vit-il actuellement une crise ? Le sport scolaire est-il une simple copie du sport fédéral ou permet-il dans ses formes de rencontres, de compétitions, d’épreuves de faire vivre aux élèves des tranches de vie sportive ?

Première partie de soirée

Nous parlerons des différents aspects du sport scolaire, de sa construction et de son évolution avec nos 3 invités :

  • Olivier Girault, directeur de l’UNSS
  • Nathalie François du SNEP-FSU
  • Mélanie Peltier, élue nationale des AS

Deuxième partie de soirée – Place aux pratiques

Jean Lafontan présentera les grandes lignes de la dernière revue Contrepied sur le sport scolaire. 

Nous continuerons par un regard croisé de 3 enseignants-tes d’eps.  

  • Iza Ebling qui est coordinatrice du district de Maurepas avec son collègue Adrien Steineur qui nous présentera la vie d’un district qui articule phase qualificative, rencontre et convivialité
  • Denis Régnier. Académie de Lyon qui présentera le fonctionnement du réseau LP de Lyon. Il nous parlera des 3 raids qu’ils réalisent
  • Lise Chopinet. Académie de Montpellier, qui anime depuis plusieurs années une AS danse. Elle nous dira comment organiser des rencontres entre les établissements qui ne sont pas pour autant compétitive

Le kiosque

La guerre des jupes, de Isabelle Rossignol et Eva Roussel, Éditions Talents hauts, 2019

J’étais passé à côté de ce roman à destination des plus jeunes et des collégiens aux éditions Talents hauts.  Quelle erreur ! Les filles de l’école primaire en ont marre que les garçons leur soulèvent la jupe. Elles vont fonder le TPNJ : Touche Plus Nos Jupes. Candice propose de plutôt créer un syndicat. Candice explique qu’un syndicat c’est une association de personnes qui décident que l’union fait la force.  Les filles commencent à s’organiser dans la cour de récréation. Elles surprennent Teddy en train de vouloir relever la jupe de Camille. Le groupe des amis, organisé en syndicat, se dirige vers Teddy. Il est très étonné que les filles lui demandent d’arrêter : “ Mon frère le faisait et même mon père.” Louise l’héroïne du roman s’offusque : “ Incroyable ! ça traverse les générations, alors ! Eh bien, il est temps que ça s’arrête! ». Un très beau roman pour les lecteurs débutants qui devrait séduire les adultes dans son message. Il parlera sans aucun doute aux petites filles qui subissent les conséquences et devrait sensibiliser les petits garçons à ne plus reproduire des jeux blessants. 

Marathon, de Nicolas Debon, Éditions Dargaud

Amsterdam, août 1928, les meilleurs coureurs du moment sont au départ du marathon des JO. 42,195 kilomètres que l’on va suivre d’image en image plongeant dans les mouvements de la course. Les dessins réalisés avec deux ou trois couleurs créent un paysage particulier avec à la fois sa beauté mais aussi son aridité. Il défile à toute vitesse comme si nous étions plongés dans les yeux des coureurs. Les coureurs avancent et traversent les grands champs, vent de face dans une allure effrénée. C’est là que surgit un français inconnu de tous et toutes, El ouafi Boughéra et qui le reste d’ailleurs aujourd’hui. Ce jeune algérien mécano de Billancourt fait pourtant partie des plus grands athlètes du début du siècle… va-t-il gagner le marathon ? Une belle BD à découvrir qui rend hommage à ce coureur français mis de côté par la fédération française pour avoir rompu le contrat d’amateurisme.  Après les JO, il part aux États-Unis pour réaliser une tournée de courses- spectacles pour quelques mois. Suffisamment pour que la fédération française de l’époque en profite pour l’exclure, rompant le contrat d’amateurisme que seuls les plus riches pouvaient se permettre… A découvrir…