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L’EPS au ministère de l’Éducation nationale, 1981-2021 : le livre

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40 ans d’EPS à l’Education nationale

En décembre 2021, le SNEP-FSU a organisé un colloque en présentiel et en ligne, pour les 40 ans de l’EPS à l’éducation nationale.

L’ensemble des présentations peuvent être regardées sur notre chaine YouTube.

Un colloque qui cherchait à montrer la place des acteurs·trices et de notre organisation syndicale dans la construction de l’histoire de l’EPS. Pour prolonger ce travail engagé, le SNEP-FSU a décidé d’organiser une série de conférences dans les STAPS en France et de publier un livre avec l’ensemble des contributions du colloque.

Le livre, publié aux éditions de la revue EPS est un véritable défi.

Il vise à croiser les approches afin de dessiner les contours d’une réalité plurielle. Si le parti pris est d’analyser les effets du retour de l’EPS au ministère de l’Éducation Nationale, cela nécessite d’envisager une diversité d’angles d’études, que nous souhaitons synthétiser dans les six parties qui structurent l’ouvrage. La nouvelle position institutionnelle de l’EPS a été perçue comme un signal fort d’une reconnaissance. Néanmoins, au-delà des textes légiférant sur la discipline, il nous a paru essentiel d’envisager leurs conséquences sur les pratiques, qu’elles soient pédagogiques ou militantes.

L’EPS fait-elle sa crise de la quarantaine ?

Il est coutume de dire, plus que de raison, qu’à 40 ans les questionnements sur les choix de nos vies sont liés à la « crise de la quarantaine ». La crise de la quarantaine est parfois appelée la « crise de milieu de vie ». Il s’agit d’un terme inventé en 1965 par le psychanalyste canadien Elliott Jaques. Selon lui, cette étape reflétait l’aurore de la prise de conscience de sa propre mortalité : « La mort (…), écrivait-il, n’est plus une idée en général, ou la perte de quelqu’un d’autre ; elle devient une affaire personnelle (…) ». La personne réalise alors qu’elle n’est pas réellement dans son désir mais qu’elle a juste répondu à une norme qu’elle rejette violemment à un âge souvent proche de la quarantaine », indique Nathalie Bourgeois. Ces quelques lignes peuvent expliquer finalement le rejet soudain du « S » (le sport) de l’EPS. Ils pensent avoir trouvé la solution pour mieux asseoir l’EPS au sein de l’école, la pensant en danger de mort.

Ce livre a choisi de ne pas céder à une pensée trop rapide et doit être le point de départ d’un travail pour dessiner le projet que l’EPS doit mener au sein de l’école. Finalement, permettre à notre jeunesse d’accéder à la culture sportive et artistique n’est-il pas un beau projet pour nous enthousiasmer encore les 40 prochaines années ?

Il est à présent disponible à la commande.