Soucieux de lutter contre les inégalités sociales, de développer les capacités physiques de tous·tes les jeunes et de former des citoyen·nes ‘’sportif·ves’’ critiques, le SNEP-FSU et la majorité de nos collègues plaident pour la reconnaissance et la valorisation de l’EPS. Défendre notre discipline passe par l’identification de savoirs exigeants à acquérir sur tout le territoire et par la création d’une épreuve d’EPS au DNB.
Nous affirmons qu’une discipline qui n’évalue plus les acquisitions culturelles risque de perdre sa légitimité aux yeux des élèves et de leurs parents
Quatre raisons guident nos revendications :
- Nous considérons, contrairement à l’institution, que plus les savoirs sont de haut niveau, plus ils nécessitent le besoin de l’autre pour apprendre, qu’ils exigent d’observer, de réfléchir à sa pratique et de s’approprier des méthodes. Autrement dit, la dimension éducative de l’EPS sera d’autant plus importante que les contenus à s’approprier seront exigeants !
- Nous affirmons qu’une discipline qui n’évalue plus les acquisitions culturelles risque de perdre sa légitimité aux yeux des élèves et de leurs parents.
- Nous défendons l’idée qu’entrer dans une culture sportive ou artistique, y trouver du sens et de la motivation, est la meilleure façon de permettre à un·e jeune de prolonger, stabiliser et pérenniser son engagement physique aux différents âges de la vie.
- Nous constatons que les enseignant·es d’EPS s’engagent quotidiennement pour assurer leur mission de service public en permettant l’acquisition de savoirs exigeants par tous·tes leurs élèves quelle que soit leur origine sociale et territoriale.
Les propositions alternatives de programme EPS élaborées par le SNEP-FSU sont à expérimenter, compléter et amender par les équipes d’établissement. En outre, elles servent de base aux échanges avec les décideurs politiques et institutionnels. Quant à l’examen du DNB, nous faisons une proposition concrète : évaluer en CCF les savoirs acquis et définis nationalement dans 3 APSA ayant fait l’objet de séquences d’apprentissage de 40h à 60h.
Place aux enseignant·es pour redonner à l’EPS son identité : une discipline « à part entière et complètement à part » !