Une étude de la Fédération française de cardiologie indique que lors des 40 dernières années, les collégiens ont perdu 25% de leur capacité physique. La jeunesse devient de plus en plus sédentaire, l’augmentation du temps d’EPS et l’amélioration de la qualité de son enseignement sont deux leviers importants pour faire changer la situation.
L’association Européenne des enseignants d’EPS, EUPEA, dont fait partie le Syndicat National de l’Education Physique et Sportive a décidé de lancer il y a un an un observatoire Européen de l’éducation physique et Sportive. EUPEA a toujours plaidé pour encourager le développement d’une EPS de qualité dans les écoles en Europe.
12 pays seront représentés à Paris du 21 au 23 mars prochains. 3 jours de réunion pour faire un bilan d’étape et développer de nouveaux outils pour analyser et évaluer la qualité de l’EPS dans les pays.
La première journée se déroulera à l’UNESCO sous l’égide du département de l’éducation physique et sportive qui, dans le cadre du plan opérationnel de MINEPS, met en place un questionnaire mondial sur la situation de l’EPS. EUPEA, en appui sur le travail réalisé dans le cadre du projet Eupeo, donnera son regard et son expertise.
L’UNESCO cherche à créer des synergies et tisser des liens entre les acteurs mondiaux de l’éducation physique et sportive afin que les expériences des organisations puissent être partagées.
