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Le Sénat étrille les 30 minutes

Par Claire PONTAIS

Un rapport d’information sénatorial, publié le 25/09, dresse un bilan des « 30 minutes d’Activités Physiques Quotidiennes à l’école » (APQ). Le constat est cinglant, « objectifs flous », « loin du satisfecit présidentiel » qui annonçait 90 % d’écoles concernées, c’est seulement 42 % pour le Sénat. Pour ce dernier, l’objectif semble clair, l’APQ n’a « pas pour vocation de construire une nation sportive, mais une nation en bonne santé ». « Il s’agit également d’éviter toute confusion entre APQ et EPS, en rappelant qu’il s’agit d’un dispositif réalisable en plusieurs séquences courtes tout au long de la journée », y compris les temps périscolaires et familiaux.

Si nous partageons ce constat et la nécessité de clarification entre EPS et APQ, nous ne pouvons que regretter qu’aucune préconisation ne porte sur l’EPS. Or, les problèmes pointés pour l’APQ : manque de temps, manque d’équipements, manque de formation sont les mêmes que pour l’EPS…. Pour le SNEP-FSU, s’il est intéressant d’associer les collectivités locales pour augmenter le temps d’activité physique quotidienne sur la pause méridienne et le périscolaire, sur le temps scolaire, la priorité doit être l’EPS. Les propositions du Sénat pour l’APQ (un·e référent·e par école, une formation spécifique, un accompagnement spécifique) sont celles que nous revendiquons pour l’EPS ! L’enquête sur les « écoles vitaminées à l’EPS » du SNEP-FSU et de la FSU-SNUipp ont montré que c’est possible… alors si des moyens doivent être mis en œuvre, qu’ils le soient prioritairement pour l’EPS !

Livret SNEP-FSU et SNUipp-FSU pour l’EPS à l’école primaire