Les orientations du nouveau socle articulent certaines de nos propositions.
Le Conseil supérieur des programmes a rendu sa version du nouveau socle commun à madame la Ministre. Nous précisons quelques points essentiels mais non exhaustifs pour l’évolution de notre discipline.
Ce nouveau socle est une réécriture du précédent et pas une construction ex nihilo. Il nous revient donc d’apprécier son évolution par rapport au précédent texte et de saisir sa dynamique.
Nous devons également saisir ses faiblesses et les problèmes que ce texte continue à poser. De ce fait, nous y trouverons une « cohabitation » des orientations que nous condamnons et des points d’appui pour l’EPS et l’École que nous voulons.
Un certain nombre d’écritures marquent l’empreinte que le SNEP-FSU a laissée dans le paysage, notamment la place que nous accordons à la culture dans notre enseignement, l’articulation que nous pensons nécessaire entre les apprentissages techniques dans les APSA et tous ceux d’ordre méthodologique ou relevant des attitudes, postures et comportements nécessaires.
Ce nouveau socle est une réécriture du précédent et pas une construction …
Il convient donc de demeurer lucides car un certain nombre de contradictions apparentes persistent, mais l’évolution nous intéresse au point où les nouveaux programmes collège devraient avoir une écriture très différente de celle qui nous est proposée aujourd’hui par l’IG EPS.
Le texte socle du CSP dit que le socle est « articulé aux programmes scolaires nationaux encadrant les enseignements disciplinaires ».
Puis, plus loin : « Les démarches et les méthodes d’apprentissage sont indissociables des savoirs et des savoir-faire transmis par les professeur·es et progressivement appropriés par les élèves ».
Il suffit d’en faire une relation pour arriver à la conclusion que les savoirs pilotent la structuration des apprentissages, de tous les apprentissages car ils leur donnent le sens social.
Il est toutefois à noter que « le champ disciplinaire physique et sportif » contribue à l’émergence d’une « culture humaniste » chez les élèves. Il s’agit ici d’une reconnaissance de notre champ disciplinaire aux côtés des autres mais aussi du sport comme organisateur de notre champ.
