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Le devenir de la politique d’éducation prioritaire (PEP) : excellence pour les uns, renoncement et mesures sécuritaires pour les autres ?

En 2010, Jean-Yves Rochex (équipe ESCOL-CIRCEFT, Université Paris 8, Saint-Denis) identifie trois modèles successifs des politiques d’éducation prioritaire. Elles sont passées d’un pilotage d’État compensatoire des déficits des populations à une centration sur des territoires avec une mise en concurrence des écoles, puis à une individualisation des démarches. L’article ci-dessous est un résumé de sa contribution...

Pour une vraie discrimination positive

Un système scolaire plus juste en France est-il possible ? L’article revient sur la réforme REP en proposant un regard critique et des pistes pour sortir d’un système qui reproduit, voire accentue, les inégalités sociales. Toutes les études internationales confirment que notre système éducatif est l’un de ceux où le « déterminisme social » pèse le plus lourdement sur les apprentissages et les performances scolaires. Il souffre d’une insuffisance de démocratisation et d’une logique de concurrence et de ségrégation (voir à ce sujet le dernier rapport de la CNESCO). Le capital culturel est de plus en plus lié au capital économique, l’ascenseur social est en panne...

Les Zones d’Education Prioritaire : un peu d’histoire

Les Zones d’Education Prioritaire ont été créées par la circulaire 81-238 du 1er juillet 1981 (sous l’appellation “zones prioritaires”, au nombre de 363). Mesure phare prise dès les débuts du ministère Savary, elles introduisent le principe de la “discrimination positive” : contribuer à corriger [l’inégalité sociale] par le renforcement sélectif de l’action éducative dans les zones et dans les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le plus élevé. Cette orientation posée d’emblée reste le fondement de toutes les politiques ultérieures en ce domaine, au-delà des inflexions lexicales apportées par les ministères successifs...

Une qualité de l’EPS en Europe est possible

Le séminaire sur le thème « Pour une EPS de qualité en Europe », organisé par l’Association Européenne d’Education Physique (EUPEA) et le SNEP-FSU (France), avec le soutien de l’UNESCO, s’est déroulé dans une période paradoxale concernant le statut de l’éducation physique. D’une part les politiques d’austérité largement mises en œuvre dans beaucoup de Pays européens pèsent sur la dynamique des services publics et donc sur le développement d’un enseignement (souvent considéré comme non fondamental)...

L’EPS un luxe dans une période de l’austérité ?

Une politique d'austérité agit à la fois sur les structures de l'éducation pour réduire directement le budget mais elle crée aussi un climat idéologique qui recherche à réaliser des économies et à rendre tout investissement rentable. Ce mode de pensée a nécessairement des conséquences sur les politiques éducatives. Présentation d'un exemple sur les politiques d'éducation physique et sportive en Europe...

Les recommandations du Groupe d’experts pour encourager l’éducation physique dans les écoles

Comme indiqué dans le plan de travail de l'UE pour le sport 2014-2017, un groupe d'experts sur l'activité physique pour la santé a élaboré une série de recommandations visant à encourager l'éducation physique dans les écoles, y compris de la motricité dans la petite enfance. Ce groupe travaille aussi à créer des liens avec le secteur du sport, les collectivités locales et le secteur privé...

Grande pauvreté et réussite scolaire, analyse du SNEP-FSU

Rapport « grande pauvreté et réussite scolaire, le choix de la réussite de tous » piloté par Jean-Paul Delahaye : Jean Paul Delahaye ancien directeur de la DEGESCO publie en mai 2015 un rapport sur école et grande pauvreté. Son rapport à partir de la rencontre de nombreux acteurs et chercheurs débouchent sur plusieurs préconisations intéressantes à discuter. Lire l’analyse du snep fsu à ce sujet.