L' Équipe Pédagogique du SNEP

Vers une épreuve EPS au DNB

Le DNB supprime carrément l’épreuve, comme le précise l’arrêté du 31 décembre 2015. le SNEP propose de modifier l’arrêté afin d’ajouter 100 points à l’examen pour une épreuve EPS. L’examen comporterait ainsi non plus 3 mais 4 épreuves (100 points chacune).

Les programmes d’EPS et le socle

Le précèdent socle, tout le monde s’en souvient, a fait l’objet d’une critique féroce de la part du SNEP-FSU. Sa conception, sa fonction dans le texte de 2006 étaient pour nous une provocation par rapport à la formation physique sportive et artistique dont devrait bénéficier chaque jeune. Nous avions trouvé dans le nouveau socle des points d’appuis pour les programmes d’eps

La réforme collège, une affaire pédagogique ou politique ?

Arc-boutée à ne pas vouloir aborder les retombées de la réforme sur la dotation horaire des établissements, agressive à l’égard de ceux qui posent la question, jusqu’au mépris («vous êtes hors sujet, vous mélangez tout»), notre hiérarchie a bien du mal à cacher sa fébrilité. Cela ne fait que renforcer notre hypothèse : la DHG est bien au cœur des enjeux ! D’ores et déjà chaque établissement peut anticiper en faisant un calcul simple.

Le devenir de la politique d’éducation prioritaire (PEP) : excellence pour les uns, renoncement et mesures sécuritaires pour les autres ?

En 2010, Jean-Yves Rochex (équipe ESCOL-CIRCEFT, Université Paris 8, Saint-Denis) identifie trois modèles successifs des politiques d’éducation prioritaire. Elles sont passées d’un pilotage d’État compensatoire des déficits des populations à une centration sur des territoires avec une mise en concurrence des écoles, puis à une individualisation des démarches. L’article ci-dessous est un résumé de sa contribution...

Les Zones d’Education Prioritaire : un peu d’histoire

Les Zones d’Education Prioritaire ont été créées par la circulaire 81-238 du 1er juillet 1981 (sous l’appellation “zones prioritaires”, au nombre de 363). Mesure phare prise dès les débuts du ministère Savary, elles introduisent le principe de la “discrimination positive” : contribuer à corriger [l’inégalité sociale] par le renforcement sélectif de l’action éducative dans les zones et dans les milieux sociaux où le taux d’échec scolaire est le plus élevé. Cette orientation posée d’emblée reste le fondement de toutes les politiques ultérieures en ce domaine, au-delà des inflexions lexicales apportées par les ministères successifs...