Sur le terrain « péda », le combat continue !
Depuis plusieurs années, nous avons fait le constat, analyse détaillée à l’appui, que notre discipline était attaquée frontalement, dans ses fondamentaux, par le pouvoir en place, avec ses relais au sein même de l’institution. La dernière étape de cette attaque correspond à ce que nous avons nommé la « dédisciplinarisation » de l’EPS.
Quels rapports entre les finalités et l’EPS
Le SNEP-FSU a été invité par l’École normale supérieure de Rennes, dans le cadre des Assises pour l’EPS de demain, pour participer à une table ronde sur la question des finalités en EPS. Retrouvez les idées-clés dans le présent article.
4h d’EPS en 6ème, à quoi ça sert ?
Le SNEP-FSU porte la revendication des 4h d’EPS sur toute la scolarité. Or, cet horaire est en vigueur en classe de 6 ème depuis la rentrée 1995. Nous évoquons ici quelques éléments, non exhaustifs, que cette mesure a permis, directement ou indirectement. Il est dans notre ligne syndicale de justifier scolairement, socialement et donc politiquement nos exigences et propositions.
Sauver le collège, c’est sauver l’école publique
L’histoire des réformes scolaires montre que les différents échelons ou niveaux de scolarité ne sont jamais réformés ensemble. La réforme du lycée, inégalitaire, contreproductive et antisociale étant (presque) derrière nous, on peut, de nouveau, s’attaquer à celle du collège.
Les APSA oui, mais pourquoi et comment ?
Une EPS fondée et organisée par l’étude des APSA doit aussi permettre aux élèves de s’approprier les valeurs de la République. Un regard sur les fondements de l’EPS.
Le développement de l’EPS est indispensable
Le SNEP-FSU sort de son congrès national avec une série d’orientations se situant résolument sur le versant offensif pour la qualité de l’EPS. La mesure phare revendiquée est l’augmentation de l’horaire d’enseignement pour garantir 4 h d’EPS hebdomadaires sur toute la scolarité.
Vous avez dit rôles sociaux ?
La dimension dite éducative, de l’EPS, est souvent convoquée pour expliquer, voire justifier la place de l’EPS à l’Ecole. Pour une part, les défenseurs de cette vision de l’EPS, considèrent que la culture sportive et artistique, si elle est nécessaire, n’est pas première lorsqu’il s’agit de penser l’EPS comme une discipline scolaire. A titre d’exemple, nous illustrerons notre propos à partir de certains aspects de la culture sportive. Il est évident que le traitement spécifique aux activités artistiques peut être fait.
Observatoire des inégalités : Rapport sur les inégalités en France
L’observatoire des inégalités vient de sortir son rapport national. Retour sur quelques données clés de ce rapport qui nous invite à réfléchir autrement les politiques scolaires.
Le Sport a besoin de l’EPS
Le dispositif mis en place l’an dernier, dit « 2S2C » a réactivé un débat qui traverse l’EPS depuis qu’elle existe avec son « S ». Cette discussion, lorsqu’elle a lieu, repose sur la croyance, jamais démontrée, qu’en perdant son « S » la discipline serait mieux à même de se défendre contre des attaques visant à l’exclure du champ scolaire. Le SNEP reviendra dans les bulletins à venir sur quelques éléments de réflexion.
EPS en collège, entre incompréhension et colère
Le contexte sanitaire très dégradé conditionne, forcément, l’activité syndicale et les revendications immédiates pour un enseignement de l’EPS le plus ambitieux possible. Il est évident que les revendications très spécifiques au contexte s’expliquent par notre volonté de défendre, au mieux, la protection des personnels et des élèves. Ceci dit, le ministère profite de la situation pour avancer un certain nombre de réformes tout en préservant les précédentes, qui sont totalement dépassées. Le contexte sanitaire ne fait que confirmer ce que nous dénonçons depuis longtemps, bien avant la pandémie de la COVID-19. Les impératifs sociaux et professionnels nous obligent, donc, tout en nous inscrivant pleinement dans la gestion de la crise sanitaire, de monter en puissance pour exiger un certain nombre de mesures. Ici, il est question de l’EPS en collège et de l’intenable négligence de la part de l’institution.